“less is more

 do it

 the biggest barrier is yourself-you can always do more than you think”, Keith Clark's advises, Long Rider

 

Le nom ‘123 Kaballu’ fait référence à l’association ‘123 Cheval’ créé par Nutriset en 2011 et pour laquelle je suis membre du bureau. ‘Kaballu’ signifie ‘Cheval’ en Quechua argentin, langue parlée dans cette région.  


Histoire

Avant l'arrivée des premiers européens, la Patagonie était peuplée par les indiens Tehuelche, chasseurs nomades de guanacos et de ñandús. Les indices  plus anciens de culture primitive permettent de situer la vie de tribus indigènes à plus de 10 000 ans avant JC. Ces hommes n'ont laissé aucune trace de village, aucun écrit mais des peintures et des gravures.


En 1520, à la recherche d'un passage vers l'ouest au sud de l'Amérique, Magellan est le premier à explorer les côtes de Patagonie lors de son fameux tour du monde, .


La steppe patagonienne, trop aride et dénuée de ressources naturelles aux yeux des européens, restera très longtemps inexplorée. Seulement quelques rares colonies furent établies sur la côte Est. La première tentative notable d'implantation à l'intérieur des terres est celle conduite par Antonio Viedma. Parti de Puerto San Julián en 1786, il atteint le lac qui porte aujourd'hui son nom, aux portes de l'actuel Parque Nacional los Glaciares, et finalement renonce à établir une colonie.


L'expédition du HMS Beagle, de 1831 à 1836, qui compte à son bord Charles Darwin, effectue entre autres un relevé des côtes patagoniennes et remonte le Rio Santa Cruz jusqu'à la région atteinte par Viedma. C'est à partir du milieu du 19ième siècle que la colonisation de la Patagonie commence, portée par le marché de la laine.


A l'arrivée des colonisateurs espagnols, des indigènes vivaient en tribus nomades un peu partout en Patagonie. Vers la fin du 17ème siècle, les Mapuches se sont imposés du Chili jusqu'à l'Est de la Patagonie propageant leur culture et leur artisanat de grande qualité.


Pour libérer les terres, Le général Roca mène en 1879 la "conquista del desierto" qui cause une véritable extermination des indiens Tehuelches. Une grande partie du territoire est ensuite rapidement attribuée sous forme de vastes estancias aux éleveurs de moutons venus du nord de l'Argentine mais aussi d'Ecosse et du Pays de Galles. La faible population Tehuelche qui a survécu aux massacres et aux épidémies apportées du vieux continent a été métissée jusqu'au point d'avoir totalement disparu aujourd'hui.